Discussion:François-Xavier Maistre

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lettres patentes[modifier le code]

Dans Joseph de Maistre, oeuvres, édition établie par Pierre Glaudes, Bouquins, Robert Lafont 2007, je lis dans la chronologie que François Xavier Maistre reçoit ses lettres patentes le 16 septembre 1778 de Charles-Emmanuel III. Or Charles-Emmanuel III est mort le 20 février 1773. Comment expliquer cela?

L'explication est que l'auteur semble avoir commis une confusion, tout simplement! Selon le comte Amédée de Foras, les lettres patentes du 8 septembre 1778 conservées aux Archives du Souverain Sénat de Savoie stipulent que Messire François-Xavier Maistre, président audit Sénat, exerçant depuis 47 ans d'importantes commissions dans la magistrature et à cause des louables qualités qui ont déja rendu illustre cette famille, reçut des Patentes confirmant le titre et la dignité de comte pour lui et ses descendants par ordre de primogéniture, sans payement d'aucune finance et d'aucuns émoluments quelconques. Or, en remontant 47 années en arrière, nous arrivons à la nomination de substitut de l'avocat des pauvres, dont Jean Nicolas nous dit que cette position est une place idéale d'attente , convoitée, qui menait à plus ou moins long terme au Souverain Sénat de Savoie ( Jean Nicolas. Savoie. Noblesse et bourgeoisie au XVIIIème siècle. 2003).Ces Patentes datent bien de 1778 et semblent bien relever de la volonté de Victor-Amédée III, roi de Sardaigne, qui régna de 1773 à 1796. Une autre hypothèse, sans doute improbable, serait qu'il s'agit d'une confirmation d'un titre et d'une dignité qui auraient été accordés antérieurement par Charles-Emmanuel III. Cette hypothèse demande à être vérifiée aux archives de Chambéry.Entremont (d) 22 juin 2011 à 00:04 (CEST

Les origines niçoises de la famille de Maistre en Savoie[modifier le code]

Bien que la généalogie étudiée par Georges Doublet , telle qu'elle a été publiée par la Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie en 1929 ( Tome LXVI des Mémoires), soit très incomplète et, en apparence, jamais détaillée depuis cette date, la filiation niçoise est (povisoirement?)la suivante:

1/ Pierre Maistre, citoyen de Nice, mort avant 1612.

2/Jean Maistre, citoyen de Nice, mort en 1630. Il achète une maison sur la rivière Le Paillon qu'il aménage en moulin à eau. Il est propriétaire de 4 terres dont deux plantées de vignes. Il lègues par testament 2500 florins à chacun de ses 5 fils.

3/Michel Maistre, né à Nice, est le troisième fils de Jean. Il ouvre un magasin d'étoffes à Nice, rue des marchands. Il épouse en 1617 une niçoise, Bertine Castello, héritière d'une famille de teinturiers en draperie, qui reçoit une dot de 400 florins. Elle hérite de son père 2 parcelles de terre sises à Riquier (Nice). Michel , de son côté, hérite de son père une vigne située à Bellet. Il est qualifié de notable marchand dans les actes. De l'union de Michel Maistre et de Bertine Castello sont issus 12 enfants, tous baptisés en la cathédrale Sainte-Réparate de Nice. Michel Maistre est mort avant novembre 1651. Sa femme, Bertine Castello est morte en 1675.

4/François Maistre, né à Nice en 1630. Baptisé en la cathédrale Sainte-Réparate. Son parrain est le contrôleur François Camous. Il est qualifié, lui aussi, à 21 ans de notable marchand. Il épouse en 1656 à Sainte-Réparade, notable et honnête Marguerite Dalmassi, fille de notable marchand Jean Dalmassi et de N. Abbaino. Elle reçoit en dot 900 écus d'or d'Italie. François Maistre , outre son entreprise de négoce de draperie, est propriétaire de 3 terres sises à Riquier et de 2 terres situées au quartier rural du Temple à Nice. Il est l'un des administrateurs du Mont de Piété de la Confrérie de la Miséricorde de Nice. Il meurt en janvier 1674, à l'âge de 44 ans, laissant 7 enfants, (alors que son épouse Marguerite en attendait un huitième). Il est inhumé en la cathédrale Sainte-Réparate , dans le caveau de la Confrérie de la Miséricorde.

5/André Maistre, négociant en draperie, consul de Nice, épouse en 1693 Henriette, alias Angèle, Berengero.Elle reçoit une dot de 300 roubles d'or et, événement remarquable dans la vie de la famille, une maison sise à Nice que les Maistre vont habiter et qui est voisine du collège des jésuites: leurs garçons y feront toutes leurs études et aboutiront à l'Université de Turin. Il reçoit le qualificatif de noble dans l'acte de baptême de son fils François-Xavier. Dans l'acte de partage de la succession paternelle, il abandonne à sa mère sa quote-part dans les revenus de l'entreprise de commerce paternelle et des biens de la propriété du Temple. Sa mère, Marguerite Dalmassi, teste en 1717: Je serai enterrée à Sainte-Réparate dans le caveau de la Confrérie de la Miséricorde dont mon mari faisait partie. Je lègue un écus d'or à celle de mes filles qui fut mariée à Germano, comte de Villefranche, depuis 1700 .( Note 1). A chacun de mes fils qui sont dans le commerce, Jean et André, 250 roubles.... Elle scelle ses dernières volontés avec un cachet des armoiries Maistre: Trois soucis d'or sur champ d'azur. André Maistre meurt avant août 1725. Il avait eu 12 enfants dont 9 baptisés en la cathédrale Sainte-Réparate. Parmi eux, François-Xavier Maistre(baptisé à Aspremont) est l'auteur de la branche savoisienne. Son cousin germain, Jean-François Maistre, fils de Jean Maistre, est le fondateur de la branche piémontaise.

Toute étude complémentaire serait la bienvenue.2 juillet 2011 à 17:43 Entremont (d) 2 juillet 2011 à 17:57 (CEST)[répondre]

-Note (1): Une des soeurs d'André, (fille de François Maistre et de Marguerite Dalmassi), Angèle Marie Maistre, épouse Marc-Antoine Germano di Peglione , comte de Villefranche ,(Villefranche-sur-Mer) coseigneur de Peillon, (Peglione). La seigneurie de Villefranche fut attribuée aux Germano en 1700, avec érection en comté. Leur fils, Jean-Baptiste, officier de marine, sera gouverneur du fort de Villefranche.

Qualificatif "nobilis"[modifier le code]

"C'est donc à la date de 1708 que relève la tradition de l'agrégation de sa famille à la noblesse du comté de Nice." Je mets ici cette phrase qui est une appréciation personnelle (donc interdite sur Wikipédia) sur un qualificatif de noblesse lié à une fonction et non à une noblesse héréditaire. Il ne faut pas confondre des privilèges de noblesse à titre viager avec la noblesse héréditaire. Sous l'Ancien Régime français il n'y avait de noblesse qu'héréditaire. Ce n'est pas parce-que François-Xavier Maistre portait ce qualificatif au titre de ses fonctions que sa famille était noble ou accédait à la noblesse. Iyy (discuter) 4 juillet 2016 à 09:54 (CEST)[répondre]